Sa grappe souple, son grain sphérique, doré et gorgé de soleil, sa peau fine, son jus à l’arôme mielleux qui éclate en bouche
à la dégustation font toute la délicatesse de ce produit.

Une nouvelle médaille pour notre chasselas, il est inscrit à l' «Inventaire National du Patrimoine Culturel Immatériel».
AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) depuis 1971, le chasselas de Moissac a été le premier fruit frais à bénéficier de cette reconnaissance, il est devenu AOP (Appellation d'Origine Protégée) en 1996 et a obtenu en 2013 le label Sites Remarquables du Goût en, il figure dorénavant dans cet inventaire prestigieux avec pour dénomination officielle : la culture du raisin Chasselas de Moissac AOP.
La ville a obtenu avec le syndicat du chasselas le label « Site Remarquable du Goût »
Le Chasselas de Moissac se reconnaît à ses grains translucides, dont la peau fine et dorée recèle un jus doux et délicat. Moissac est le 2e producteur de raisin de table après le Vaucluse, qui produit du muscat, dont le rendement est beaucoup plus élevé que le chasselas.
Sur notre territoire des Terres des Confluences, il est cultivé dans différentes communes selon la configuration géographique du paysage et le sol permettant sa culture : Durfort-Lacapelette, Moissac, Boudou, Lizac.
La région du Bas Quercy dans laquelle l'Appellation est reconnue se distingue géographiquement par des caractères géologiques, agrologiques et climatiques qui lui sont propres. Le Bas Quercy s'étend sur des affleurements de mollasses et de calcaires tertiaires. Seuls certains types de sols sont favorables à la production de Chasselas de Moissac AOP.
Sur le plan climatique, la région est caractérisée par une température moyenne de 10° et surtout par la faible amplitude des variations thermiques et par une pluviosité relativement moins abondante ainsi qu'une longue période de beau temps en automne.
Ce raisin de table est une spécialité locale depuis le XVIIIe siècle. Sa production exige un savoir-faire particulier, transmis par des générations de chasselatiers. Indissociable de l’histoire de la ville, la culture du Chasselas constitue un patrimoine immatériel unique.
L’histoire du Chasselas est aussi inscrite dans les rues de Moissac. Sur l’esplanade bordant le Tarn, le kiosque de l’Uvarium rappelle que la ville fut consacrée “première station uvale de France“ dans les années 1930.
Plus de 300 chasselatiers produisent entre 3 000 et 3 900 tonnes de raisin AOC. Chaque hectare planté en chasselas demande environ 1 200 heures de travail manuel au cours de l’année pour produire en moyenne 13 tonnes de fruits. De la coupe à la table, la grappe de chasselas exige mille attentions. Cueillie, puis libérée de ses grains abimés, elle est ciselée à la main. La pruine, parure dorée et mate, est gage de qualité et de soin. Le raisin chasselas est un produit d’exception, cultivé en biodynamie, dans le respect du sol et de l’environnement naturel.
Moissac, site remarquable du goût
Quatre ministères en charge de la culture, du tourisme, de l'environnement et de l'agriculture, sont à l'origine du concept "Site remarquable du Goût", distinguant :
- un produit alimentaire et emblématique du territoire, bénéficiant d'une notoriété et d'une histoire,
- un patrimoine exceptionnel sur le plan environnemental et architectural, un accueil du public permettant de faire connaître les liens entre le produit alimentaire,
- le patrimoine culturel, les paysages et les hommes.

En savoir plus sur le chasselas et le Site Remarquable du Goût :
https://www.sites-remarquables-du-gout.fr